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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 18:59

Un vrai coup de coeur pour ce restaurant intimiste du passage des panoramas : Passage 53. Petite salle à la décoration épurée, tons clairs et apaisants, où l'on se sent vite enveloppé par une atmosphère propice à la découverte gustative. L'accueil est attentionné, et le service le sera tout au long du parcours. Avant le voyage, ne manquez pas de jeter un oeil au premier étage, pour monter un incroyable petit escalier en colimaçon dont la largeur ne doit pas excéder 20cm !!


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Deux parcours dégustation sont proposés, l'un à 45 euros et l'autre à 60 euros. Pour le déjeuner, la première formule conviendra fort bien. Le maître des lieux vient s'enquérir de vos goûts afin d'affiner les propositions du chef. On se laissera suprendre en suivant le parcours découverte, mais il est possible de convenir des choix.
 

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Ne prenant pas de vin, j'opte pour accompagner le repas d'un thé vert japonais.


Un pain excellent est proposé, agrémenté de beurre Bordier nature et piment d'espelette.


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Voici la succession de plats en portion dégustation :


Pour commencer, un cappucino de potimarron, emulsion café au lait. Association très subtile de saveurs, on passe tout en douceur du parfum presque sucré du légume velouté à celui du café crème. Les textures sont très réussies.


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Ensuite, spécialité de la maison : le tartare de veau sur huitre, émincé de fenouil. La viande particulièrement fondante - la couleur parfaitement rosée laissait présager du meilleur - vient de la très réputée ascendance du maître des lieux : Hugo Desnoyer. Pour ce second plat, l'association de saveurs et de textures est parfaitement maîtrisée, tout en mettant à l'honneur des produits d'une qualité irréprochable.


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On poursuit avec un calamar juste saisi sur crème de chou-fleur et chou fleur cru émincé. Variation de textures pour cette déclinaison blanche. Véritable prouesse pour la cuisson parfaite du calamar, un produit pourtant difficile à travailler.


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Saumon confit à l'huile d'olive et déclinaison de radis (rose, noir, blanc) sauce clémentine. Là, je suis totalement séduite par le fondant extrême de la chair de saumon : une expérience gustative inoubliable et indescriptible. Le poisson est d'une qualité si parfaite qu'après cette dégustation, il sera impossible de goûter à nouveau du saumon, qui ne résisterait pas à la comparaison. La chair est d'une texture impeccable. Quelle maîtrise ! Et aucune sensation de gras pour un poisson pourtant riche et travaillé à l'huile d'olive, mais seulement ce fondant sur les papilles.


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Ensuite vient le cochon de lait de Dordogne, cuisson basse température, légumes à la fleur de sel et crème d'ail. C'est ce que j'ai le moins apprécié bien que là encore, l'ensemble est très réussi. Juste une question d'appréciation personnelle : je ne suis pas très portée sur la viande porcine, dont la saveur m'est souvent incommodante, et j'ai trouvé les légume un peu trop salés à mon goût. La crème d'ail était par contre très équilibrée, entre douceur et corsé.


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Pour terminer en douceur et par un clin d'oeil régressif qui finit de nous transporter : le mont blanc revisité : meringue, banane et mousse de mascarpone, enrubanés de crème de chataîgne, accompagnés d'un sorbet banane. Doux, croquant et fondant à la fois, pas trop sucré : c'est parfait.


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Avec l'addition, deux mini madeleines au miel, croustillantes pour nous réveiller de l'onirisme gustatif dans lequel nous a plongé ce parcours parfaitement réussi ! Un grand bravo ! 


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Passage 53
53 passage des panoramas
75002 Paris
01 42 33 04 35

fermé dimanche et lundi, réserver
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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 05:21

JP Hévin est l'un des chocolatiers réputés de Paris. Plusieurs boutiques dans la capitale dont l'une, au 231 rue St Honoré, Paris 1, qui a l'avantage de disposer d'un salon de dégustation à l'étage (servant également une restauration salée rapide à midi).


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Le choix devant la carte des pâtisseries tout chocolat est cornélien...


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Ce sera le "Caracas", biscuit cacao vanillé, mousse chocolat amer. Etant amatrice de chocolat noir et peu portée vers les mélangés pralinés aux fruits secs, cela me paraissaît une bonne option.


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Je m'attendais à une dégustation inoubliable... J'ai été déçue. Le caracas était servi à température ambiante, juste un peu trop chaud. Certes, un gâteau au chocolat ne doit pas se déguster trop froid, pour garder son fondant et développer les saveurs, mais là c'était trop. Quant à la texture... Limite gélatineuse. La chantilly ne m'a pas paru être faite maison : la consistance était proche de celle des bombes que l'on trouve dans le commerce, mais peut-être me trompe-je ? Quel dommage. Je ne voudrais pas rester sur un souvenir si peu concluant - une telle réputation quand même ! Je récidiverai : autre gâteau, autre horaire, pour en avoir le coeur net.


J'ai préféré la dégustation de gâteau au chocolat chez Christian Constant, malgré un espace de dégustation repoussant, et même le carrément chocolat de P. Hermé, que j'ai pourtant trouvé un peu trop riche.

Jean-Paul Hévin
, 231 rue St Honoré, Paris 1er

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 04:50

Angélina, inénarrable salon de thé à Paris... Bondé de touristes qui en font l'un des points de passage obligés de la capitale. J'ai récemment tenté un samedi après-midi... La file d'attente sous les arcades de la rue de Rivoli a été le signal du repli vers une autre adresse !!!


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Il faut donc tenter sa chance hors des créneaux horaires prisés. J'ai été plutôt agréablement suprise par un service attentionné. Dans ce genre de lieu prisé par les touristes, on s'attend plutôt au style usine et mauvaise grâce !


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Deux spécialités font la réputation d'Angelina : le chocolat chaud dit "africain", préparé à l'ancienne, épais et onctueux, servi avec une crème chantilly maison et le Mont-Blanc, gâteau meringue et vermicelles de crème de marron.


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J'ai tenté une association plutôt inhabituelle : le chocolat africain avec une... glace. Formule chaud-froid donc !


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Le chocolat est servi dans un pot et se verse à discrétion dans la tasse, la crème est servie à part (bon point : rien de plus agaçant que ces chocolats viennois où la crème chanilly se liquefie au contact direct du chocolat chaud, et qu'il faut s'empresser de laper à la cuillère pour boire sa tasse sans se maquiller tout le bas du visage !). Le chocolat est onctueux, épais sans trop, corsé et pas trop sucré : parfait pour moi. La chantilly est particulièrement savoureuse, légère touche vanillée, dense et peu sucrée comme j'aime.

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La coupe de glace : chocolat et marron, avec chantilly. Bonne crème glacée chocolat amer, le marron est très parfumé. Pas de doute, c'est du fait maison. Honnêtement, cela ne vaut pas le produit d'un artisan spécialisé dans la glace, Berthillon à Paris ou Nardonne à Lyon par exemple.
 

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Sinon, les pâtisseries du chef Sébastien Bauer (classiques de la carte auxquels s'ajoutent une collection de créations saisonnières) sont vraiment tentantes : ce sera pour la prochaine dégustation !

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Angelina, 226 rie de Rivoli, Paris 1er, ouvert tjs de 9h à 19h

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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 05:39

Le Passage, place de la Madeleine, est l'annexe salon et comptoir du restaurant Lucas Carton du chef Alain Senderens. Les prix sont plus doux, pour une cuisine gastronomique.

L'entrée est située dans le passage à côté du restaurant principal. On sonne à l'interphone, on monte l'escalier...


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On peut s'attabler à l'une des petites tables du salon, ou en salle, ou encore au comptoir.


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Le menu du jour est à 34 euros, selon une proposition quotidienne. Un amuse-bouche, une entrée, un plat, un dessert. Dommage, ce jour-là, un des plats proposés comportait un aliment que je déteste, j'ai donc déjeuné à la carte, et c'est nettement moins avantageux.

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Le plat, une raviole ouverte de homard à la vanille, quelques pousses d'épinards et oseille. Un panier de mini baguettes est servi. Le plat est particulièrement savoureux. On commence par une émulsion vanillée, douce et aérienne comme un nuage. La raviole est très fine, la cuisson des pièces de homard est parfaite. L'oseille apporte une touche d'acidité. Très bon équilibre de saveurs pour ce plat. 24 euros, pour une portion dégustation.

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Le dessert, samana aux griottes. Un crémeux au chocolat très noir, quelques griottes. Pour les amateurs de chocolat noir. Rien d'exceptionnel cependant, ce dessert est peu sophistiqué. La portion est vraiment mini mini, dommage.


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Le passage
, 9 pl de la Madeleine - Paris 8è

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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 04:38

Continuons sur la place du marché St Honoré après Barlotti : autre restaurant avec terrasse couverte en hiver ou fort agréable aux beaux jours : Nomad's.


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L'esprit est très lounge club littéraire, une petite touche british.


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Bonne adresse pour déjeuner dans le quartier le midi, ou bruncher, ou dîner.


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Foie gras au torchon, vinaigrette d'herbes, chutney de figues (annoncé sur la carte mais il me semble qu'il s'agissait plutôt de coings... c'est de saison aussi !). Bon, fondant, servi à bonne température. Les toasts sont de piètre qualité, dommage. Je ne sais pas s'il est préparé maison ; je doute, mais pour le midi, sur le pouce, pourquoi pas ? Le prix 19 euros. C'est une entrée relativement chère, mais les plats principaux sont à peine plus onéreux, 20-25 euros, et ont l'air appétissants (coup d'oeil vers les tables autour).


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Nomad's
, place du marché st Honoré, Paris

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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 15:23

Barlotti fait partie d'un groupe de restaurants "branchés" (groupe George V restauration) à Paris (avec le Buddha Bar, le Bario Latino...), un peu clinquant, un peu tape-à-l'oeil. Pour y être allée plusieurs fois (par facilité, parce que le service de restauration est continu), j'en suis toujours ressortie avec le sentiment que c'était mieux que je ne le pensais. Le service a toujours été attentionné, même si le professionnalisme n'est pas une revendication du lieu. C'est le cadre et le décor qui attire probablement une certaine clientèle. Le midi est d'ailleurs très différent du soir (déjeuner rapide de professions libérales travaillant dans le quartier St-Honoré), apéro - dîner et bar, c'est une autre fréquentation.


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La cuisine n'est pas très travaillée, les plats sont simples (carte sur le site) et peuvent être rapidement exécutés avec du prêt-à-cuisiner... Penne al arabiatta... Ce ne sont pas celles que l'on sert en Italie, c'est certain. La sauce est probablement toute prête, mais la cuisson est al dente, c'est servi bien chaud avec sourire et attention, et le prix est de 13.50 euros... alors finalement, que demander de plus pour déjeuner sur le pouce en évitant les bistrots crados de Paris ?


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Barlotti
, place du Marché st Honoré, service continu

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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 06:04

La rénovation du grand magasin Le Printemps sur le Bd Haussmann à Paris (nouveaux espaces, plus lumineux) à été l'occasion pour Ladurée d'ouvrir un espace de restauration et dégustation réaménagé.
 

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Différentes petites salles. Celle-ci est la première, mais une autre, dans le fond, est plus feutrée.

 

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Petit déjeuner un brin régressif... thé darjeeling accompagné d'une brioche perdue à la chantilly. Délicieux. Servie bien chaude. La chantilly est maison, parfaitement équilibrée (densité, saveur vanillée pas trop sucrée) Le thé, 6.80 euros et le pain perdu 6.30 euros. De quoi se donner du courage pour le shopping !


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Ladurée
au printemps, c'est le petit déjeuner, le déjeuner, le salon de thé (macarons, pâtisseries du chef Andrieu, glaces), la vente à emporter, la carte est disponible sur le site.

Autre visite, pour un déjeuner, Au Ladurée Bonaparte : c'est à lire ou relire ici.

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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 05:38

Silk & Spice à Paris, au coeur du quartier Montorgueil, est une belle découverte. Décor à la fois exotique et lounge, calme. Un moment d'apaisement et de raffinement.


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La salle est agréable, les tables suffisamment espacées, l'intimité est préservée.


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La présentation est très soignée... La délicatesse thaie se ressent à chaque instant. Le service est discret et très aimable.


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En apéritif, quelques fèves asiatiques à déguster.


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I

l existe des formules menu 3 plats ou dégustation. Sinon, le choix se fait à la carte. Voici le plat : Koong Hob Mapraw, belle gambas et crevettes mijotées dans une réduction de citronelle râpée au curry rouge, servies dans un jeune coco frais à la vapeur, accompagnées d'un panier de riz thai gluant. Excellent, subtilité des parfums, équilibre des saveurs. La sauce au lait de coco est crémeuse. Le prix, 26 euros. Avec un thé Buddha Bleu venu de la maison mariage.


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En dessert, sorbet cacao et crème glacée au thé vert, rien d'exceptionnel. Le sorbet est peu sucré, la glace au thé légèrement amère. Le prix 6 euros


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Pour le décor, le calme, l'intimité, le raffinement du service et des présentations, la gentillesse, la subtilité de la cuisine : c'est une excellente adresse.


Silk and Spice
, 6 rue Mandar, Paris 2è, 01 44 88 21 91

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 02:16

Café et glacier italien, caché dans une rue du marais, Pozzetto sert l'une des meilleures gelati de la capitale. Service à l'italienne, aux petits soins, beaucoup de charme et d'attentions.


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On peut déguster des coupes servies à l'une des petites tables dans un espace à la déco inénarrable, ou emporter son cornet / pot !


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Délicieux chocolat noir fondant, tout juste turbiné, crémeux à souhait et fort en goôut. La glace café crème est fondante et corsée, la chantilly bien équilibrée. c'est parfait !


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Charmante petite attention : le serveur m'a gentiment invitée à goûter une portion de gâteau à la noisette du piémont. Un délice. Fait de noisettes de grande qualité, miel et sucre, blanc d'oeuf, et c'est tout !


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Pozzetto
, 39 rue du roi de sicile, Paris 4

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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 04:22
Les restaurants japonais ne manquent pas, à Paris et ailleurs. Le sushi est tendance et la cuisine nippone branchée. Difficile de distinguer les bonnes adresses.
There are a lot of japanese restaurants in Paris, as japanese cuisine is becomming highly fashionnable ! So it is hard to know what are the recommandable adresses.

La gastronomie japonaise ne se limite pas aux sushis. Aussi, un restaurant japonais dont la carte n'est pas centrée sur le trio sushi - sashimi - maki mais sur d'autres propositions plus originales m'a semblé digne d'être testé.
Most of japanese restaurant serve sushis, but the nippon gastronomy is not focused on this only dish ! When I've heard of this restaurant where the menu is different from basics, I was looking forward to try it !

Nous voilà donc chez Yen, au coeur de St Germain.
Here we are at Yen, in the heart of St Germain area in Paris



La salle est plutôt épurée, sobre et japonisante sans plus. L'accueil est sympatique.
The room is very sober, in a japanese mind. The service is very nice.



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Avant le service, le chef prépare ses nouilles japonaises (soba) fraîches, à base de farine se sarrazin. Il travaille quasiment "en vitrine" : on peut le voir à l'oeuvre en passant dans la rue. Garantie de qualité et de fraîcheur du produit. Les nouilles soba sont un des points forts de la carte, en version froide façon salade, ou en version chaude version bouillon.
Before service, one can watch the chief making soba noodles with hand, in a traditionnal way. Soba is one of the specialities as a dish in this restaurant.



Une petite entrée typiquement japonaise, proposée dans les suggestions du jour : oursin sur une feuille de tofu en gelée de soja, servi dans sa coque. 15 euros. Cela tient plus de l'amuse bouche que d'une entrée consistante. Expérience déroutante de saveurs inédites. Le tofu est assez fade et légèrement "caoutchouteux" (je ne suis pas fan), l'oursin dégage un puissant parfum iodé que la gelée de soja enrobe agréablement. Une pointe de wasabi stimule les papilles. C'est une explosion de différentes saveurs et textures en bouche. Pour moi, une expérience gustative plus qu'un réel plaisir.
I've tasted a starter made from a fresh urchin, with tofu and soya jelly. Different textures and  flavours. The wasabi brings a hot spicy touch. It's an incredible experiment, more than a real pleasure. 15 euros




Vient ensuite le plat de soba chaudes, "soba, graines de sarrazin frites et noix de saint jacques sur algues". J'apprécie beaucoup les nouilles soba, leur finesse, la farine de sarrazin au goût légèrement fumé qui donne une texture plus intéressante (façon pâtes aux céréales completes). La cuisson est parfaire, le bouillon très parfumé. Les noix de saint-jacques sont à point, les graines de sarrazin apportent du croustillant et l'algue une texture différente mais pas de saveur particulière. un petit pot de wasabi est proposé à discrétion. Je ne l'ai pas utilisé pour ne pas rompre l'équilibre des saveurs. Le wasabi est très fort et masque les parfums plus qu'il ne les relève. Le prix 15 euros.

Then the hot soba soup, with sea scallops and seaweeds. There are little fried buckwheat seeds thats make it crunchy. I really enjoyed the flavours of this main dish. Wasabi was proposed aside but i didn't have it : it would have been too strong. 15 euros.




Je dirais que Yen vaut l'expérience. Une gastronomie japonaise hors des sentiers battus et de grande qualité. C'est une rencontre avec des saveurs et des textures peu connues. Un savoir faire indéniable, des produits frais et de grande qualité, un accueil attentionné. Ce n'est pas ma tasse de thé (vert) mais cette appréciation n'est que subjective.

Yen, 22 rue Saint-Benoit, Paris 6è.
01 45 44 11 18 (réservation conseillée)
du lundi au samedi, de 12h à 14h et de 19h30 à 22h30. 
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